Que se cache-t-il derrière les étiquettes vertes?
- Les produits ménagers, dits verts, prennent de plus en plus d’espace dans nos magasins et plusieurs logos et allégations illustrent leurs contenants. Mais tout ce marketing vert est-il crédible? C’est ce que, © l’Observatoire de la consommation responsable a étudié et ses résultats sont dévoilés aujourd’hui le mardi 28 juin 2011 dans le Rapport sur les stratégies de positionnement vert dans le secteur des produits d’entretien ménager au Québec qui décrit avec exactitude ce que les consommateurs doivent regarder pour faire le bon choix et présente des recommandations aux fabricants.
- Ce rapport est la première étude de fond analysant les pratiques de marketing vert pour les produits d’entretien ménager sur le marché québécois. Pourquoi les produits d’entretien ménager? « Parce queles impacts environnementaux des produits d’entretien ménager sont particulièrement importants, en terme de quantité et de degré de toxicité des déchets » affirme Brenda Plant, directrice générale d’Éthiquette pour un marché responsable, une organisation à but non lucratif qui s’associe à l’étude. « La sensibilisation à ces impacts explique peut-être pourquoi les produits d’entretien ménager sont parmi les produits verts les plus achetés par les consommateurs, comme le confirme le top 10 des produits/services responsables les plus achetés par les Québécois[1]» ajoute Fabien Durif, coauteur du rapport et directeur de © l’Observatoire de la consommation responsable.
- « L’étude menée par l’Observatoire de la consommation responsable et intitulée Les stratégies de positionnement vert dans le secteur des produits d’entretien ménager au Québec démontre l’ampleur du marketing vert et nous invite à être vigilants face aux allégations et logos environnementaux, qui ne sont pas tous d’égale valeur. Ses conclusions à l’effet que la multiplication des logos environnementaux crée de la confusion chez les consommateurs et les empêche de faire des choix éclairés rejoint ce qu’Option consommateurs a observé. D’ailleurs, depuis plusieurs années, notre organisme demande à ce que ces pratiques commerciales soient mieux encadrées.» (François Décary Gilardeau, Analyste agroalimentaire, Option consommateurs).