Kijiji lance le premier indice portant sur l’économie de seconde main à travers le pays

 

MONTRÉAL, le 24 févr. 2015 /CNW Telbec/ – Les Québécois contribuent beaucoup moins à l’économie de seconde main que leurs homologues canadiens – c’est du moins ce que démontre le tout premier Indice Kijiji de l’économie de seconde main. Cette étude d’envergure, commandée par Kijiji et menée en collaboration avec l’ESG de l’Université du Québec à Montréal et l’Université de Toronto révèle que, l’année dernière, les consommateurs québécois ont prolongé la vie, en moyenne, de 50 produits par rapport à 76 pour le reste du Canada. L’étude s’intéresse également pour la première fois à l’apport de l’économie de seconde main au PIB du pays, la création d’emplois et l’impact direct pour les consommateurs.

 
 

Faits saillants de l’Indice Kijiji de l’économie de seconde vie :

 

– En moyenne, les Canadiens ont accordé une deuxième vie à 76 produits, classés en 22 catégories par le biais d’achats, de ventes, de dons et d’échanges utilisant des canaux de pair à pair tels que les petites annonces en ligne, les friperies locales et plus encore.

 

– Les Prairies et l’Alberta semblent être les régions les plus mobilisées dans les pratiques de seconde main ayant respectivement donné une seconde vie à 115 et 106 objets.

 

– Le Québec affiche la plus basse note avec 50.

 

– Les biens les plus couramment échangés sur le marché d’occasion sont :

 

– Les vêtements, les chaussures et les accessoires de mode

– Les produits de divertissement comme les lecteurs Blu-ray, les DVD, les CD, etc.

– Les vêtements et les accessoires pour bébé

 

– Les ventes annuelles de biens d’occasion durables et semi-durables seraient, selon les estimations, de 30 milliards de dollars, ce qui représente environ 15 % de la valeur des nouveaux biens achetés.

 

– Ces dépenses contribuent pour environ 34 milliards de dollars de plus au produit intérieur brut (PIB) du Canada puisqu’il n’est pas consacré aux importations.

 
 

« Les dépenses sur le marché d’occasion génèrent de l’argent qui reste au pays et qui est redistribué, contribuant ainsi à l’économie locale et nationale, » explique Fabien Durif, professeur de marketing à l’école des sciences de la gestion de l’UQAM, directeur de l’Observatoire de la Consommation Responsable et coauteur de l’étude. « L’économie de seconde main n’est pas seulement bénéfique pour la prospérité financière du pays, mais aussi pour notre portefeuille. La famille moyenne de quatre peut économiser près de 1 150 $ annuellement en achetant des biens d’occasion. »
 
L’année 2015 marque une étape importante pour Kijiji qui célèbre son 10e anniversaire. C’est en partie pour cette raison que Kijiji a commandé cette étude de grande envergure afin d’obtenir une meilleure compréhension de ce phénomène grandissant qu’est l’économie de seconde main et son importance pour les consommateurs à travers le pays.
 
« Depuis une décennie maintenant, Kijiji contribue aux communautés du Québec en permettant aux individus et aux familles de faire des économies et des gains considérables grâce au marché de l’occasion », explique Marc-André Hade responsable marketing chez Kijiji. « Les résultats de ce premier Indice Kijiji de l’économie de seconde main sont par conséquent très encourageants et nous sommes fiers de constater que notre site de petites annonces créé une situation gagnante autant pour les familles québécoises que l’économie et l’environnement. Nous invitons tous et chacun à continuer de faire croître cette nouvelle économie tout en profitant de ses bénéfices! »
 
Les résultats complets de l’Indice Kijiji de l’économie de seconde main sont disponibles au consommationresponsable.kijiji.ca.

 
 

À propos de Kijiji
Kijiji, un terme qui signifie « village » en swahili, est le site numéro un de petites annonces au Canada où il est consulté mensuellement par plus de 12 millions d’acheteurs et de vendeurs. Avec des sites locaux dans plus de 100 villes et régions au pays, incluant au Québec, Kijiji permet à ses usagers de trouver facilement ce qu’ils cherchent dans leur environnement immédiat. Selon les données de comScore d’octobre 2014, au Québec, 48 % des internautes utilisent ce service et les divers sites de Kijiji reçoivent plus de 2,9 millions de visiteurs uniques par mois.

 

À propos de l’Observatoire ESG UQAM de la consommation responsable (OCR)
L’OCR est un organisme universitaire axé sur le transfert de connaissances basé à l’ESG UQAM. Composé d’une quinzaine de chercheurs et dirigé par le professeur Fabien Durif (Ph.D.), l’OCR produit régulièrement des études sur la commercialisation éco-responsable au Québec et à l’international. Sa mission est de contribuer au développement de l’analyse scientifique et pratique du phénomène de la consommation responsable en donnant aux chercheurs universitaires et institutionnels, aux praticiens, aux citoyens, aux OBNL, ainsi qu’aux médias, un accès aux connaissances existantes et à des données pertinentes.

 

À propos de l’Indice Kijiji de l’économie de seconde main
Les données ont été recueillies auprès d’un échantillon de 2 003 répondants du 11 au 20 novembre 2014. L’étude a été effectuée auprès d’un panel en ligne représentatif de la population canadienne en partenariat avec MBA Recherche. Les résultats ont été pondérés afin de refléter la population adulte du Canada selon le sexe, l’âge et le lieu de résidence en fonction de Statistiques Canada. Puisqu’il s’agit d’un échantillon non probabiliste, la marge d’erreur ne s’applique pas. L’Indice Kijiji a été développé selon des procédures d’échelle de mesure formative et réflexive comportant des phases qualitatives, un pré-test, un sondage exploratoire et une enquête finale. L’étude a été menée par l’Observatoire  ESG UQAM de la consommation responsable sous la supervision de Fabien Durif.

 

Du point de vue de l’économie, la méthode adoptée s’inscrit dans le cadre des modèles d’entrées-sorties et de l’analyse des multiplicateurs, largement utilisés en macroéconomie. L’objectif était de répondre à la question de savoir si les dépenses consacrées à des produits de seconde main pouvaient générer un avantage économique positif ou si elles nuisaient à la croissance économique en réduisant le volume des achats de biens neufs. Cette étude a été menée par Peter Spiro de l’Université de Toronto.